Trielle
Non sono mai andato a Trielle, o meglio non sono mai andato là fisicamente, ma ci sono passato l’altro giorno con la fantasia per vivere quei posti ameni che profumano di suoni, danze e amori.
“...sto caricando il camper per partire stasera per Trielle
....una settimana con Federico...”
....una settimana con Federico...”
recitava il messaggio e il resto è venuto da sé.
Mi immagino, per arrivare alla meta, una volta pagata l’autostrada ad un casellante che sembra conoscere la destinazione finale, una strada lunga lunga, che prima ti porta fuori da una piccola città e poi, dopo varie curve e viali alberati ti abbandona nell’aperta campagna. Il paesaggio che, d’incanto ti appare, è quasi fantascientifico. Una distesa di cucuzzoli verdi verdi, irti irti. Su uno bisogna salire e visto che il camper da queste parti ormai ci è venuto diverse volte, meglio lasciarlo fare, non dire niente e ammirare il paesaggio che incanta per bellezza, colori e profumi. Mi distendo sulla poltrona della guida e magicamente mi faccio portare. La strada è stretta ed è una curva unica visto che segue esattamente il perimetro elicoidale che ci porta a girare attorno alla montagna. Giriamo ad est e siamo all’ombra, giriamo ad ovest e scorgiamo il tramonto, rigiriamo e precipitiamo nel buio. Le forme riprendono il colore del fuoco solo quando ci ritroviamo sull’altro lato della montagna che sale. Faceva un gran caldo in pianura, ma ora che stiamo qui su la temperatura è mite e l’aria che entra dai finestrini ancora abbassati ci fa sentire quelle note che sono state la nostra stella polare in questo lungo e appassionato viaggio. In questo peregrinare per il mondo alla ricerca continua di se stessi.
Non serve proferir parola perché gli occhi della mia amata, che ad ogni respiro incontro, parlano per noi. Deve essere pur vero che gli occhi sono lo specchio di come siamo fatti veramente e non tradiscono mai... beh quasi mai!
Finita la salita la strada si appiana, si percorre ancora un viottolo alberato e poco dopo ci si trova praticamente di fronte all’immenso cortile con la casa sulla destra. Non facciamo in tempo a parcheggiare che siamo travolti da baci e abbracci, da saluti e batti mano. Il patio si anima. Dal vecchio casolare escono uomini e donne, acqua e vino, musica e musicanti, ballerini e ballerine tutti in fila formano ora un enorme tunnel, una sorta di galleria umana di mille colori e di mille lingue diverse. “Che la festa inizi e che non abbia più termine fino al calar della prossima luna, di notte e dì. Ci si fermi solo per cambiar donzella, rinfrescar il corpo, per ascoltar consigli, per discuter di passi e pesi. Non si perda tempo a desinar, d’amor e di tango si vivrà”.
Je ne suis jamais allé à Trielle, au moins du point de vue physique, mais j’y suis allé l’autre jour avec la fantaisie pour vivre ces lieux si plaisants qui parfument de sons et d’amour.
« …je suis en train de charger mon camper pour partir pour Trielle …une semaine avec Federico… » disait le message et le reste s’est passé tout seul.
Je me figurais, pour atteindre la destination, une fois payée l’autoroute à un préposé qui semblait connaitre la destination finale, une route longue longue, qui d’abord t’emmène au dehors d’une petite ville et en suite, après une série de virages et d’allées bordées d’arbres, t’abandonne en plaine campagne. Le paysage qui tout d’un coup te frappe, c’est presque science-fiction. Une étendue de sommets verts verts, hérissés hérissés. Il faut bien monter sur l’un des sommet car le camper est déjà venu plusieurs fois, mieux vaut le laisser faire, ne rien dire et admirer le paysage qui nous charme par sa beauté, ses couleurs et ses parfums. Je m’étale sur le fauteuil au volant et magiquement je me laisse porter. La route est étroite et c’est tout un virage vue qu’elle suit exactement le périmètre hélicoïdal qui nous amène tourner autours de la montagne. Nous tournons vers est et nous sommes à l’ombre, nous tournons vers ouest et nous entrevoyant le couché du soleil, nous continuons à tourner et nous nous précipitions dans l’obscurité. Les formes reprennent la couleur du feu seulement quand nous nous retrouvons sur l’autre coté de la montagne qui monte. Il faisait très chaud dans la plaine, mais maintenant que nous sommes dans les hauteurs la température est agréable et l’air qui entre par les vitres encore baissées nous fait entendre les notes qui ont été notre étoile polaire dans se longue et passionné voyage. Dans cette pérégrination dans le monde à la recherche continuelle de nous-mêmes.
Aucun mot doit être prononcer car les yeux de mon aimée, que je rencontre à chaque souffle, parlent pour nous. Ca devrait être pourtant vrai que les yeux sont le miroir de comme nous sommes faits vraiment et qui ne trahissent jamais…ou presque !
La montée terminée la route devient plus plate, on parcours encore une ruelle bordée d’arbres et de si peu on se trouve pratiquement en face à une immense cours avec la maison sur la droite, Nous faisons à peine à temps à nous garer que nous sommes comblés de baisers et tout le monde nous embrasse et bat les mains. Le patio s’anime. De la vielle maison de campagne sortent des hommes et des femmes, de l’eau et du vin, de la musique et des musiciens, des danseurs et des danseuses en queue qui forment un tunnel énorme, une sorte de gallérie humaine de milles couleurs et de mille langues diverses. « Que la fête commence et que n’en finisse qu’au coucher de la prochaine lune, de nuit et du jour. Qu’on s’arrête seulement pour changer de dame, se rafraichir, pour écouter des conseils, pour discuter de pas et de poids. Ne perdons pas de temps à manger, nous vivrons d’amour et de tango »
traduzione di Cecilia Acqua
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